Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
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Mayerling, 29 octobre au 16 novembre 2024
Il est bien dommage que nous ayons perdu toutes nos discussions passionnantes de l'ancien forum, mais peut-être certains d'entre vous ont-ils vu les dernières représentations ?
ileana- Messages : 58
Date d'inscription : 15/11/2024
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Heureuse de vous retrouver !
Comme je suis à Paris, je vais découvrir le Rodolphe de Florent Melac.
C'est sa deuxième et dernière.
Comme je suis à Paris, je vais découvrir le Rodolphe de Florent Melac.
C'est sa deuxième et dernière.
Élisabeth- Messages : 13
Date d'inscription : 15/11/2024
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Super, Elisabeth !
Vous aurez l'honneur du premier compte-rendu sur ce forum !
Vous aurez l'honneur du premier compte-rendu sur ce forum !
ileana- Messages : 58
Date d'inscription : 15/11/2024
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
J'y serai également : pour la Mary d'Hannah O'Neill et la Stéphanie de Bianca Scudamore !
Aliénor- Messages : 6
Date d'inscription : 15/11/2024
Valérie aime ce message
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Ravie de vous retrouver si vite ici, Aliénor ! J'espère que nous n'aurons pas perdu trop de membres dans la bataille :
ileana- Messages : 58
Date d'inscription : 15/11/2024
Valérie aime ce message
Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Les distributions sont tombées par date. L'ouverture des réservations commence demain
On retrouve les mêmes couples que lors de l'entrée au répertoire plus trois prises de rôles, Florent Mélac qui remplace Stéphane Bullion aux côtés d'Hannah O'Neill, et le couple complètement nouveau Bleuenn Battistoni et Germain Louvet. Les seconds rôles ne sont pas encore annoncés.
29/10, 1/11, 6/11, 8/11 Marchand Gilbert
30/10, 2/11, 7/11, 14/11 : Ganio Pagliero
5/11, 10/11: Marque/Kang
9/11, 13/11, 16/11 : Louvet/Battistoni
12/11, 15/11 : Melac/O'Neill
Les distributions sont tombées par date. L'ouverture des réservations commence demain
On retrouve les mêmes couples que lors de l'entrée au répertoire plus trois prises de rôles, Florent Mélac qui remplace Stéphane Bullion aux côtés d'Hannah O'Neill, et le couple complètement nouveau Bleuenn Battistoni et Germain Louvet. Les seconds rôles ne sont pas encore annoncés.
29/10, 1/11, 6/11, 8/11 Marchand Gilbert
30/10, 2/11, 7/11, 14/11 : Ganio Pagliero
5/11, 10/11: Marque/Kang
9/11, 13/11, 16/11 : Louvet/Battistoni
12/11, 15/11 : Melac/O'Neill
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Alienor a écrit:Alienor
J'avais vu la distribution Ganio/Pagliero la dernière fois : j'avais trouvé Mathieu Ganio sublime, mais il m'avait semblé que Ludmila Pagliero mettait un peu de temps à rentrer dans le rôle...
Cette saison, j'aimerais voir Hugo Marchand et Dorothée Gilbert (pour me consoler de les avoir loupés dans Manon l'année dernière pour cause de grève ) et Paul Marque et Hoyun Kang, puisque celle-ci m'avait fait forte impression lors de la soirée Kylian et que j'ai très envie de la voir danser davantage !
Je suis assez sceptique sur Germain Louvet en prince torturé et un peu sadique, mais peut-être aurons-nous une bonne surprise ! Je me demande aussi ce que pourra donner Florent Melac, dont ce sera le premier grand rôle depuis qu'il a été nommé Premier Danseur, si je ne m'abuse ?
Pour la petite anecdote, la personne en charge des textes de la billetterie n'a pas l'air d'être tout à fait au point, puisqu'on nous annonce comme principal rôle féminin "La Baronne Hélène Vetsera" quand il s'agit en réalité de Mary Vetsera (Hélène étant le prénom de sa mère, rôle quasiment inexistant dans le ballet) ! Laughing
Valérie Beck
le mer. 19 juin
Je déteste cette œuvre racoleuse et glauque, mal construite, et je passerai allègrement mon tour, malgré mon amour profond pour Mathieu Ganio!
Thomas
le mer. 19 juin
"Valérie Beck"
Je déteste cette œuvre racoleuse et glauque, mal construite, et je passerai allègrement mon tour, malgré mon amour profond pour Mathieu Ganio!
.
Val
Idem, même si j'aurais été curieux de voir Germain Louvet dans ce rôle contre-nature, surtout qu'il est distribué avec Bleuenn Battistoni qui devrait bien se saisir du rôle de Mary.
moi j'aime beaucoup Mayerling, malheureusement, l'entrée au répertoire a été un peu difficile pour les danseurs. Personnellement, j'avais beaucoup aimé Stéphane Bullion et Hannah O'Neill, et parce qu'il dansait le rôle assez bien, Paul Marque accompagné d'Hoyun Kang qui s'est donnée à fond. Mathieu Ganio n'assurait pas physiquement, et Marchand n'était pas à l'aise, et j'ai trouvé que Ludmila Pagliero et Dorothée Gilbert étaient peu crédibles en Mary. Du coup, j'irai voir les autres duos... Après, les rôles annexes sont intéressants également, mais j'imagine qu'on les aura tardivement. Je regrette qu'on n'ait pas donné sa chance à Andrea Sarri que je vois plus que Florent Melac, mais bon..
Valérie Beck
Administrateur
le mer. 19 juin
Et bien, nous aurons ainsi la chance d'avoir vos retours sur plusieurs distributions
Elisabeth
Je viens de m'apercevoir que les distributions avaient été mises à jour le 18 septembre !
Je compte sur nos spécialistes pour faire un joli tableau par dates.
En attendant voici un petit résumé (j'ai mis un astérisque pour les danseurs dont c'est, me semble-t-il, la prise de rôle)
Rôle Danseur
Prince Rudolf Hugo Marchand, Mathieu Ganio, Paul Marque, Germain Louvet*, Florent Mélac*
Baronne Mary Vetsera Dorothée Gilbert, Léonore Baulac*, Hohyun Kang, Bleuenn Battistoni*, Hannah O'Neill,
Contesse Larisch Hannah O'Neill*, Naïs Duboscq*, Héloïse Bourdon, ,Dorothée Gilbert*,
Princesse Stéphanie Sylvia Saint-Martin, Eléonore Guérineau, Marine Ganio, Inès McInstosh*, Bianca Scudamore*,
Impératrice Elizabeth Héloïse Bourdon, Célia Drouy*, Camille Bon, Roxane Stojanov,
Mitzi Caspar Roxane Stojanov, Clara Mousseigne*, Eléonore Guérineau, Marine Ganio*, Inès McIntosh*,
Bratfisch Pablo Legasa*, Jack Gasztowtt, Francesco Mura*, Andrea Sarri, Antoine Kirscher*
Princesse Louise Aubane Philbert, Luna Peigné*, Bianca Scudamore*, Ambre Chiarcosso*
anne-claire
le jeu. 3 oct.
Par un collègue abonné au Monde, j'ai la possibilité d'avoir une place supplémentaire gratuite pour "Toï toï toï : Mayerling" le 22 octobre à 19h00 à l'Amphithéâtre Olivier Messiaen à Bastille.
"À l’occasion de la reprise de Mayerling de Kenneth MacMillan au Palais Garnier, deux danseurs du Ballet évoquent leur travail en studio de répétition et la manière dont ils abordent les personnages de ce grand ballet narratif entré au répertoire de l’Opéra en 2022."
La photo promo a l'air de promettre Mathieu Ganio.
Si quelqu'un est intéressé, vous pouvez me contacter par la messagerie privée du forum, en m'indiquant nom et prénom et adresse mail.
dahmen le dim. 13 oct.
Bonjour
Hier j'ai assisté aux répétitions de Mayerling avec Mathieu Ganio et Héloîse Bourdon à Bastille. C'était vraiment émouvant d'abord par la grâce de ces deux danseurs incroyables mais aussi par la chaleur du public. Je crois que nous avions bien conscience de la chance de voir Ganio si proche de nous lors de cette ultime saison. Le premier passage était magnifique et toutes les corrections apportées par la répétitrice donnaient encore plus de sens. Je suis ravie de retrouver ces moments à l'Opéra, j'avais la nostalgie des passeports pour la danse il y a vingt ans.
ileana
le dim. 13 oct.
Où cette répétition a-t-elle eu lieu ?
Elisabeth
le dim. 13 oct.
Ileana, c'est à l'amphithéâtre Bastille.
Sonia, j'ai prévu d'aller à la répétition de Paquita.
Il faudra se donner rendez-vous.
A propos, je suis étonnée que cette répétition ait lieu alors que la série aura débuté depuis le 5 décembre
Elisabeth
le lun. 14 oct.
Dorothée Gilbert et Hugo Marchand nous parlent de Mayerling et de la vision qu'ils en ont ICI.
Cela me donne vraiment envie de les revoir.
Leur conseil : surtout connaître l'histoire et les personnages avant de plonger dans le ballet.
C'est un conseil que je donnerais avant de voir tout ballet narratif.
Lyssa
Dernière édition par Cathy le Dim 17 Nov 2024 - 12:18, édité 2 fois
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Elisabeth
le dim. 13 oct.
Ileana, c'est à l'amphithéâtre Bastille.
Sonia, j'ai prévu d'aller à la répétition de Paquita.
Il faudra se donner rendez-vous.
A propos, je suis étonnée que cette répétition ait lieu alors que la série aura débuté depuis le 5 décembre
Dernière édition par Cathy le Dim 17 Nov 2024 - 12:19, édité 1 fois
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Elisabeth
le lun. 14 oct.
Dorothée Gilbert et Hugo Marchand nous parlent de Mayerling et de la vision qu'ils en ont ICI.
Cela me donne vraiment envie de les revoir.
Leur conseil : surtout connaître l'histoire et les personnages avant de plonger dans le ballet.
C'est un conseil que je donnerais avant de voir tout ballet narratif.
Lyssa
le mar. 15 oct.
Valérie Beck
Administrateur
le jeu. 17 oct.
Connaître l'histoire; mouais, connaître surtout la vision scabreuse de MCMillan !
Dernière édition par Cathy le Dim 17 Nov 2024 - 12:20, édité 1 fois
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Il faut connaître l'histoire des Habsbourg, et tous les personnages qui gravitaient autour de Rodolphe, François Joseph, Sissi, Maria Vetsera.
Ca n'a rien de scabreux ou pas plus que Manon, c'est une théâtralisation de l'histoire, la drogue, le sexe, plus facile à mettre en scène que de soi disantes conspirations politiques. McMillan aime chorégraphier des scènes d'amour "violentes" et crues, mais ces pas de deux sont particulièrement brillants, notamment celui de Stéphanie et Rodolphe...
Ca n'a rien de scabreux ou pas plus que Manon, c'est une théâtralisation de l'histoire, la drogue, le sexe, plus facile à mettre en scène que de soi disantes conspirations politiques. McMillan aime chorégraphier des scènes d'amour "violentes" et crues, mais ces pas de deux sont particulièrement brillants, notamment celui de Stéphanie et Rodolphe...
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Valérie Beck
Cathy, vous avez raison sur le plan de la dramaturgie, mais ces mêmes scènes me déplaisent dans Manon que j'adore mais dont je me passerais bien, et pas par pudibonderie... je pense qu'on peut être intense et très suggestif sans tout montrer, ça a toujours été mon point de vue en art.
Dernière édition par Cathy le Dim 17 Nov 2024 - 12:21, édité 1 fois
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
AliénorJ'avoue avoir vraiment du mal avec ses scènes de viol (que soit ce pas-de-deux, celui avec le geôlier à l'acte III de Manon, ou celui de Juliette avec Paris dans Romeo & Juliet), à la fois parce que je les trouve trop expressifs pour que je puisse les regarder sans me sentir atteinte par cette violence, et parce qu'idéologiquement, l'idéalisation du viol me pose problème.Cathy a écrit: McMillan aime chorégraphier des scènes d'amour "violentes" et crues, mais ces pas de deux sont particulièrement brillants, notamment celui de Stéphanie et Rodolphe.
Ceci étant dit, je trouve vraiment que MacMillan a un talent pour chorégraphier la sensualité, et je suis toujours à la fois émue et époustouflée par ses pas-de-deux de sexualité consentie, qui sont généralement brillants et inventifs sur le plan chorégraphique, et très forts sur celui du jeu d'acteur !
Elisabeth
Répétition de Mayerling le 12 octobre 2024 – amphithéâtre Bastille
Je me sens chanceuse de pouvoir assister à cette répétition. Les places s'envolent dès les premières minutes de réservation. C'est à n'y rien comprendre.
Mathieu Ganio et Héloïse Bourdon vont donc répéter devant nous la scène où Rodolphe (Prince Rodolphe) rend visite à sa mère (l'Impératrice Elisabeth, dite Sissi).
Leur répétitrice est Dana Fouras. Karl Burnett, avec qui ils avaient répété lors de l'entrée au répertoire, est décédé il y a quelques mois.
Ils sont accompagnées par la pianiste Ryoko Hisayama.
Dana Fouras ne parlant que l'anglais, tout est dans la langue de Shakespeare (sauf les interventions des danseurs lors des questions-réponses avec le public, évidemment).
Je regrette qu'il n'y ait pas eu un semblant de traduction. Tout le monde ne parle pas anglais.
Sabrina Mallem présente les protagonistes de cette répétition. Mathieu Ganio est accueilli par un tonnerre d'applaudissements. Il en est tout retourné. Il faudra qu'il s'habitue car ce ne sont que les prémisses de ce que seront ses adieux le 1er mars prochain !
Les danseurs dansent une première fois tout le pas de deux. Puis, Dana Fouras, les fait travailler, phrase par phrase, je dirais presque mot à mot.
Comme si les danseurs déclamaient leurs textes à travers leurs corps. C'est toujours magique de voir combien une infime correction peut changer beaucoup de choses.
Mathieu Ganio et Héloïse Bourdon reprennent le pas de deux en entier. Je vois Rodolphe et Sissi.
Je suis toujours fascinée par la transformation des danseurs. Ils ne font pas simplement les pas, ils se mettent dans la peau des personnages. Ils ne sont plus eux-mêmes.
Après une petite heure de répétitions, le public pose quelques questions.
Ici, ma mémoire me fait défaut. Je n'ai rien noté et plusieurs jours se sont passés.
Dahmen, je suis sûre que vous allez me rafraîchir la mémoire !
Ce qui est sûr c'est que le départ de Mathieu Ganio va faire couler beaucoup de larmes ...
Dernière édition par Cathy le Dim 17 Nov 2024 - 12:24, édité 1 fois
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Aliénor a écrit:J'avoue avoir vraiment du mal avec ses scènes de viol (que soit ce pas-de-deux, celui avec le geôlier à l'acte III de Manon, ou celui de Juliette avec Paris dans Romeo & Juliet), à la fois parce que je les trouve trop expressifs pour que je puisse les regarder sans me sentir atteinte par cette violence, et parce qu'idéologiquement, l'idéalisation du viol me pose problème.
Ceci étant dit, je trouve vraiment que MacMillan a un talent pour chorégraphier la sensualité, et je suis toujours à la fois émue et époustouflée par ses pas-de-deux de sexualité consentie, qui sont généralement brillants et inventifs sur le plan chorégraphique, et très forts sur celui du jeu d'acteur !
Personnellement c'est par la nuit de noces de Stéphanie et Rodolphe que j'ai découvert Mayerling. C'était dans un documentaire présenté par Peter Schaufuss, une des émissions de cette série était consacrée aux pas de deux et se terminait par cette scène filmée au moment de la création du ballet. Je n'ai découvert que des années après, que cette scène que je pensais avoir été filmée pour "Danseur" était en réalité elle-même extraite d'un très long documentaire réalisé au moment de la création de Mayerling. Pour moi, il n'y a aucune idéalisation du viol, juste une histoire qui passe par une scène de viol ou de fellation comme dans Manon. Dans les deux scènes, les femmes sont bien représentées comme des victimes.
J'adore ces pas de deux qui montrent de véritables sentiments, des scènes de vraie passion, haine, amour, pas du bel adage plan plan académique qui je dois l'avouer m'ennuient souvent, bien que j'adore la danse classique. Mais dans l'académique, la succession de pas ne montre aucune émotion.
Bref c'est ce documentaire qui m'a fait adorer McMillan et ses chorégraphies acrobatiques. Faut être un sacré partenaire pour ne pas blesser les danseuses...
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Aliénor.Cathy a écrit: Pour moi, il n'y a aucune idéalisation du viol, juste une histoire qui passe par une scène de viol ou de fellation comme dans Manon. Dans les deux scènes, les femmes sont bien représentées comme des victimes
Pardon, oui, je me suis trompée de mot : c'est d'esthétisation que je voulais parler ! Sans qu'il soit nullement idéalisé ou sa violence diminuée, j'ai du mal avec l'idée qu'on offre cette violence comme quelque chose d'esthétiquement plaisant...
Pour le reste, je suis d'accord avec vous, et c'est cette force émotionnelle qui me fascine chez MacMillan !
Dernière édition par Cathy le Dim 17 Nov 2024 - 12:24, édité 1 fois
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Aliénor
le sam. 19 oct.
J'étais également à la répétition du 12 novembre. Une fois encore, j'ai été impressionnée par la capacité d'Héloïse Bourdon à faire exister ce rôle de l'impératrice, qui ne m'apparaît que comme un épisode parmi d'autres dans les captations londoniennes que j'ai pu voir. Sa grande force est de montrer à la fois la distance du personnage, mais aussi sa fragilité et sa douleur. Ce n'était qu'une répétition, mais l'émotion était déjà au rendez-vous !
La répétitrice a bien rappelé le contexte : Sissi se retrouve face à un fils adulte qu'elle n'a pas vu grandir, qu'elle ne connaît pas, et qui lui réclame un amour qu'elle n'est pas en mesure de lui donner. Mise en difficulté par cette situation, qui la fait souffrir, elle cherche à fuir l'entretien de manière répétée.
En ce qui concerne les questions, il y en a eu beaucoup sur le jeu d'acteurs et l'émotion sur scène. En vrac, d'après mes souvenirs :
- N'est-ce pas dur de se laisser habiter par un personnage aussi noir ? Réponse de Mathieu Ganio : oui, mais ça fait aussi partie du plaisir du métier de vivre d'autres expériences à travers celles des personnages qu'on incarne. Il faut parfois un peu de temps pour se défaire d'un personnage, mais ce n'est pas grave.
Dernière édition par Cathy le Dim 17 Nov 2024 - 12:21, édité 1 fois
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Valérie
Merci Aliénor. Je garde un extraordinaire souvenir de Bourdon en impératrice, ça a été mes moments préférés l'année dernière avec la mimi Caspar de Battistoni!
dahmen
le jeu. 24 oct.
Répétitions toujours:
J'ai trouvé très intéressante la remarque de Dana Fouras sur le souhait de MacMillan de casser la belle danse et c'est ce qu'elle a fait quand elle a demandé au toujours sublime Mathieu Ganio de marcher autrement à la fin du pas de deux. Il y a une question sur l'état des danseurs après avoir interprété des personnages aussi sombres. Je suis curieuse de savoir quelle est la différence entre ces répétitions et la soirée Toï Toï.
Elisabeth
le jeu. 24 oct.
Je pense que lors de la soirée "Toï toï" les danseurs parlent mais ne dansent pas.Je suis curieuse de savoir quelle est la différence entre ces répétitions et la soirée Toï Toï.
Ce n'est pas une répétition mais plutôt une "causerie". Enfin, c'est ce que j'ai compris. Je n'y étais pas.
Et j'aimerais beaucoup avoir des échos ...
D'après un post instagram, Mayerling serait diffusé sur Culturebox le vendredi 8 novembre prochain. C'est la distribution Gilbert, Marchand qui serait filmée.
Dernière édition par Cathy le Dim 17 Nov 2024 - 12:24, édité 3 fois
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Valentina a écrit:
Valentina
V
le lun. 4 nov.
Bonjour, j'aimerais donner mon avis sur les deux représentations du ballet « Mayerling » que j'ai eu l'occasion de voir vendredi 1/11 et samedi 2/11. Je cherche toujours à maximiser mon séjour à Paris quand j'y viens, donc, ayant en abonnement le spectacle du samedi, j'ai acheté un autre billet pour celui du vendredi. Je dois avouer que les chorégraphies de McMillan sont loin d'être parmi mes préférées - R&J inclus, que l'on représente assez souvent ici en Italie. Pourtant, il m'intéresse toujours de confronter différentes distributions du même ballet, quand je peux, et ce ballet offre quand même un rôle important, presque unique, au danseur protagoniste.
Le 1/11 c'était la distribution Marchand- Gilbert- O'Neill (que j'avais déjà vue en 2022). J'ai trouvé Marchand en grande forme, il a « mené » le ballet avec aisance et il était plutôt engagé dramatiquement; à mon avis, on voit l’évolution de son personnage depuis 2022. La dynamique du couple Rudolphe- Marie Vetsera avec Gilbert était bonne et les portées presque « cirque » du troisième acte très réussies. Pourtant, à mes yeux, les meilleurs moments de la soirée ont été les pas-à-deux du 1er acte, c’est-à-dire celui de Rudolphe avec sa mère (Bourdon- en 2022 c’était Laura Hecquet) et celui de Rudolphe avec sa femme (Saint-Martin comme en 2022), où les 3 danseurs ont été vraiment capables de représenter la douleur et la violence de ces relations malsaines. En revanche, O’Neill m’a paru un peu « à côté » dans sa représentation de Marie Laritsch.
Le 2/11, avec Ganio-Baulac-Duboscq, le troisième acte a été MERVEILLEUX. Je ne saurais pas comment dire autrement. Merveilleux. Depuis le début, le ballet monte en puissance dramatique parallèlement au dérangement mental de Rudolphe, que l’on voit sur scène, Ganio étant un acteur formidable. Baulac l’est aussi et dans leurs scènes ensemble, depuis leur première rencontre où elle joue presque naïvement à le séduire, on comprend vraiment l’évolution destructrice de la dynamique du couple Rudolphe- Vetsera. Le pas-à-deux finale m’a couplé le souffle, tellement on voyait leur désespoir, il n’y avait strictement rien du « cirque » dedans. Duboscq en Marie Laritsch a été une belle surprise, elle a assumé son rôle avec personnalité, montrant aussi un beau jeu d’actrice surtout dans sa relation avec Rudolphe.
Parmi les rôles secondaires, j’ai beaucoup aimé aussi les 4 officiers, qui donnent quand même un peu de dynamisme à ce ballet ; en revanche je trouve Bratfisch complètement inutile (pardon Pablo) !
Valérie a écrit:Merci Valentina ! C'est toujours étonnant comme les interprètes peuvent changer le ressenti d'un ballet ! Je n'imaginais pas Baulac et Ganio ensemble, comme quoi!
Valérie a écrit:Au fait, pourquoi Pagliero ne danse plus Marie Vetsera ?
Valentina a écrit:Blessée, elle n'a pas dansé Forsythe non plus
Iléana a écrit:Valentina, un grand merci pour ce compte-rendu très intéressant !
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Aliénor a écrit:Merci beaucoup Valentina ! Vous allez me faire regretter d'avoir choisi de ne pas revoir Mathieu Ganio dans ce rôle. Je l'y avais vu lors de la dernière série et il m'avait transportée, mais j'avais été moins convaincue par Ludmila Pagliero, et j'avoue que je serais curieuse de voir Léonore Baulac en Mary...
Mais je vais me consoler en allant voir Paul Marque et Hohyun Kang ce soir, je vous en reparlerai !
Elisabeth a écrit:Ne manquez pas le Rodolphe d'Hugo Marchand.
Sa dernière est le 8 novembre.
Je suis sortie de la représentation de ce soir complètement déboussolée, incapable de retrouver le chemin du vestiaire.
C'est grave !
Ne manquez pas le Rodolphe d'Hugo Marchand.Sa dernière est le 8 novembre
Aliénor a écrit:J'y serai ! Mais je suis poursuivie par une malédiction qui veut que chaque fois que je dois le voir danser avec Dorothée Gilbert, ça ne se fasse pas. Je vis donc dans la crainte d'une blessure ou grève de dernière minute jusqu'à demain soir !
J'ai hâte de lire votre compte-rendu en tout cas, une fois que vous aurez retrouvé vos repères !
Val a écrit:
J'avoue ne pas partager cet enthousiasme pour cette distribution, comme pour celle de Mathieu Ganio, même si je constate une meilleure appropriation des rôles qu'à l'entrée au répertoire
J'ai donc vu les représentation du 01/11/2024 et du 02/11/2024
Avec un peu de retard, quelques réflexions sur les deux premières distributions de Mayerling.
Première constatation par rapport à l’entrée au répertoire, les personnages principaux dansent bien mieux, la première distribution avec Marchand/Gilbert/O’Neill est à ce titre superbe de fluidité, passé une première variation de Rodolphe un peu hachée. Même dans les ensembles, on sent que cela commence à entrer dans la compagnie parisienne, la scène poussive de l'anniversaire se laisse regarder, celle trop longue de la taverne passe plutôt bien, peut-être moins celle de la chasse mais sa conception en elle-même est tellement faible…
La force de la première distribution est à mon avis la fantastique Larisch d’Hannah O’Neill qui est une véritable maîtresse de cérémonie, à la danse fluide et élégante et surtout à la caractérisation très précise de son personnage, à la fois passionnée et détachée quand il le faut, intrigante et empathique dans le dernier acte, et même touchante lorsqu’Elisabeth, la très juste Elisabeth/Héloïse Bourdon la chasse de la chambre de Rodolphe. Moins séduite dans cette distribution par le duo Hugo Marchand/Dorothée Gilbert, ça roule techniquement, mais le Rodolphe de Marchand ne dit rien tout au long du ballet, n’évolue pas et semble plus attaché à bien danser (ce qu’il fait très bien au demeurant) qu’autre chose. Dorothée Gilbert essaie beaucoup en revanche, mais beaucoup trop, et puis je dois dire que la perruque ne lui va pas du tout et en voyant Léonore Baulac le lendemain, je me suis dit que c’était peut-être ça qui ne la rendait pas crédible en petite jeunette amoureuse… Autant les interactions Larisch/Rodolphe sont intéressantes et clairement compréhensibles, autant je n’ai jamais cru en autre chose que des pas de deux bien (trop bien peut-être) maîtrisés entre Marie/Rodolphe. Le pas de deux avec la princesse Stéphanie, une Silvia Saint-Martin assez pugnace qui survit à la perruque la plus ridicule de la soirée (et il y avait concurrence) est finalement le sommet dansé de cette représentation pour moi, même si je trouve qu’il y manque un peu de hargne et de méchanceté chez Rodolphe.
C’est aussi évident que c’est ce qu’il manque à Mathieu Ganio tout au long du ballet. C’est notamment dû à un manque d’engagement physique dans les pas de deux, ce qui le prive de l’atout de parler avec son corps. Tout est souvent un peu précautionneux, moins qu’en 2022 dans les portés les plus acrobatiques, mais cela ne l’aide pas à caractériser avec variété son personnage. On a donc du début à la fin, un Rodolphe mou et chouineur qui fait paradoxalement qu’on lit mieux une histoire, celle d’un faible, peut-être également en raison de l’effacement du reste de la distribution ? Naïs Duboscq est mutine au début mais je l’ai perdue par la suite, Clara Mousseigne en Mitzi Caspar n’a pas l’autorité de Roxane Stojanov dans la scène de la taverne, Inès McIntosch doit revoir une interprétation trop passive dans le rôle de Stéphanie. Léonore Baulac est une Marie plutôt gentillette, dans le deuxième acte, c’est un peu gênant, elle tire l’histoire vers la bluette par moment, personnellement, je préfère les Marie qui déjantent. Cela s’arrange dans la dernière partie mais, et c’est également ce que je reproche au duo Marchand/Gilbert, cela manque d’intensité, il n’y a pas d’urgence vitale qui nous ferait comprendre pourquoi on en arrive à cette violence du suicide par arme. On sort des représentations intacte, comme si on avait vu La Belle au bois dormant. C’est très frappant dans le dernier pas de deux, jamais les danseurs ne sont à la limite, jamais on ne craint pour leur santé physique ni mentale, on reste finalement très éloignés de ce qui se passe sur scène.
Malgré ces quelques griefs, je reste persuadée que ce ballet peut -être un super véhicule pour les solistes. Je pense aller voir les autres distributions avec les prises de rôle de Germain Louvet et Florent Mélac qui m’intriguent beaucoup.
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Valentina a écrit:Dorothée Gilbert est rétirée des distributions de Mayerling! Baulac la remplace dans le rôle de Marie Vetsera et Doubosq dans le rôle de Marie Laritsch (qu'elle devait danser avev Melac et O'Neill).
Valérie a écrit:Merci pour cette information Val! ️ Donc vous voyez, hélàs, Aliénor, votre intuition..... Je compatis car ça m'est arrivé plus d'une fois aussi....
Aliénor a écrit:Donc vous voyez, hélàs, Aliénor, votre intuition..... Je compatis car ça m'est arrivé plus d'une fois aussi....
C'est la troisième fois d'affilé !
Je rêve de les voir danser ensemble depuis que j'ai lu le livre d'Hugo Marchand, et je commence à désespérer d'y parvenir un jour...
Mais bon, voyons le verre à moitié plein : Elizabeth a dit que c'était Hugo Marchand qui était à ne pas manquer, et j'étais curieuse de voir Léonor Baulac dans le rôle !
Merci beaucoup Valentina de nous avoir prévenus !
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Valérie a écrit:Donc, j'ai hâte de lire sous votre plume Aliénor ce que donnera l'alchimie Marchand-Baulac qui seront donc filmés demain, c'est bien cela ?
Elisabeth a écrit:MayerlingReprésentation du 5 novembre 2024 (Garnier)
Marque/Kang
Douleurs et trahisons
Reprise de Mayerling après seulement deux saisons.
Pourtant, ce ballet n'est pas frais dans ma tête.
Peut-être aussi parce que je l'ai mis, d'emblée, de côté.
La violence, les non-dits et la perversité suintent.
La déchéance, le mal, se faire mal, faire du mal aux autres, la tromperie, la débauche : tout un programme.
C'est la première, cette saison, pour le couple Paul Marque/Hohuyng Kang. Je reste en dehors de l'histoire aux deux premiers actes. Je la vois se dérouler sans ressentir aucune émotion.
Impression que Paul Marque a besoin que son corps le brûle pour nous faire brûler. Dans le 3e acte, je finis, enfin, par avoir des émotions. Paul Marque ne fait plus qu'un avec Rodolphe.
Son Rodolphe souffre le martyr. Il n'arrête pas de se tenir la tête.
Hohyun Kang est une Marie Vetsera convaincante.
Les quatre officiers m'enchantent.
Antonio Conforti, l'officier en «chef » est très incisif et plein d'allant. Et il est très bien accompagné par Nicola di Vico, Lorenzzo Lelli et Keita Bellali.
Je suis aussi en phase avec la Mizzi Caspar de Clara Mousseigne.
La Marie Larisch de Silvia Saint-Martin est très antipathique.
Le mauvais génie qui tire les ficelles et par qui, finalement, le drame arrive.
Elle trame des histoires (elle tire les cartes, elle envoie Marie Vetsera dans les griffes de Rodolphe).
L'impératrice Sissi de Célia Drouy manque un peu de grandeur et de caractère et elle fait vraiment très jeune. Soit, Sissi avait à l'époque une cinquantaine d'années seulement. Mais, jadis, une femme était « vieille » à quarante ans.
Les ateliers de l'Opéra de Paris ont, comme d'habitude, fait un travail remarquable pour réaliser les décors et les costumes. Il faudrait voir le spectacle plusieurs fois pour admirer la finesse de la réalisation.
Le Bratfisch de Francesco Mura apporte un peu de lumière dans cet océan de noirceur.
Francesco Mura campe un personnage très sympathique, sensible, qui comprend les choses mais qui ne peut rien y faire. A part donner aux autres quelques parenthèses heureuses (scènes de danse, magie …). Mon Bratfisch préféré cette saison.
Ce qui manque à cette représentation : un peu de folie.Elisabeth
le ven. 8 nov.
Mayerling
représentation du 6 novembre 2024
Marchand/Gilbert
Rodolphe, le Sauvage : une soirée démente
Hugo Marchand est Rodolphe dès son entrée en scène.
En le voyant défiler au bras de la princesse Stéphanie, on le sent au bord de l'implosion.
Quelques secondes me suffisent pour comprendre que ce Rodolphe-là, ce n'est pas du chiqué.
On va être secoués.
Dans le Rodolphe d'Hugo Marchand, il n'y a pas que de la colère, il y a aussi un côté pervers, le plaisir de faire mal, d'avoir le dessus, de soumettre. Et il souffre.
Sa plus grande souffrance c'est d'être rejeté par sa propre mère.
Il quémande un peu d'amour à sa mère, Sissi.
Il a, au fond de lui, une provision d'amour qui ne demande qu'à fructifier.
La Sissi d'Héloïse Bourdon est... impériale.
Pas besoin de porter un diadème, on sent qu'elle est au dessus des autres.
Sa carapace est dure.
Il lui est impossible d'aimer son fils.
Elle ne peut tout simplement pas lui manifester de tendresse.
Mais lorsqu'elle voit ce qu'il est devenu, une loque, alors qu'il s'enfonce dans la débauche et la drogue, elle redevient une mère et accuse Marie Larisch de tous les maux.
Hannah O'Neill est une Marie Larisch subtile.
Elle a plus d'une corde à son arc.
A la fois mauvais génie et amie sincèrement éprise de Rodolphe, elle est désespérée de le voir sombrer.
Elle pleure. Aurait-elle des remords ?
Dans cette représentation, c'est Rodolphe qui prend toute la place.
Hugo Marchand se donne corps et âme. Il ne fait pas semblant.
Avec la Marie Vetsera de Dorothée Gilbert, il forme un couple enflammé.
La Mizzi Caspar de Roxane Stojanov est très belle. Ce personnage est complexe. Je ne suis pas fan de ce passage « à la taverne » avec sa débauche de vulgarité. Cela me met mal à l'aise.
Le Bratfisch de Pablo Legasa est presque trop chic. Il fait plus gentleman que cocher.
Voilà une représentation pendant laquelle mes sens ont été constamment en alerte.
Toujours accrochés par le Rodolphe d'Hugo Marchand qui, de la premièe à la dernière note, n'a pas relaché la pression.
J'ai mis du temps à m'en remettre.
Elisabeth
le ven. 8 nov.Mayerling
représentation du 7 novembre 2024 (Garnier)
Mathieu Ganio/Léonore Baulac
Marie Vetsera : une passion mortelle
On annonce que Léo de Busseroles sera François-Joseph à la place de Mathieu Botto.
Mais qui pour le remplacer dans l'un des quatre officiers ?
Il faudra le deviner. Je pense avoir reconnu Nicola di Vico, mais je ne connais pas encore suffisamment la jeune génération de danseurs pour en être certaine.
Le quatuor d'officiers m'a paru moins percutant que celui vu les 5 et 6 novembre.
Autour d'Isaac Lopes Gomes, le leader, Rubens Simon, Nicola di Vico (enfin, il me semble) et Alexander Maryianowski, ce dernier ayant beaucoup de prestance et de présence.
Jack Gasztowtt est un Bratfisch plutôt discret, moins exubérant que celui que nous avait proposé Francesco Mura.
A la troisième représentation, je supporte de moins en moins la scène « à la taverne ».
Héloïse Bourdon est toujours aussi impériale.
Inès McIntosh est une princesse Stéphanie timide mais pas fragile, simplement terrorisée par celui qu'on lui a donné pour époux.
J'apprécie sa qualité de danse.
Je ne voyais pas vraiment Léonore Baulac en Marie Vetsera.
Elle nous étonne.
C'est la Marie Vetsera la plus déterminée que j'ai vue. Elle mène Rodolphe par le bout du nez et elle est encore plus atteinte que lui.
D'ailleurs, le Rodolphe de Mathieu Ganio se révèle dès qu'arrive la Marie Vetsera de Léonore Baulac.
Si Mathieu Ganio s'avère très convaincant dans les moments de désespoir avec des solos qui vous touchent en plein coeur, les moments enflammés où les pas de deux regorgent de portés alambiqués manquent un peu d'envergure.
Son Rodolphe est à l'opposé de celui d'Hugo Marchand.
D'une violence contenue.
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Elisabeth a écrit:Je cherche toujours à maximiser mon séjour à Paris quand j'y viens
Moi aussi, Valentina.
Voir trois soirées de suite un ballet ne me fait pas peur. Même si on peut frôler l'intoxication...Je n'ai pas ressenti la même chose que vous Val. Nous avons souvent des points de vue différents.le Rodolphe de Marchand ne dit rien tout au long du ballet, n’évolue pas et semble plus attaché à bien danser (ce qu’il fait très bien au demeurant) qu’autre chose.Le pas de deux avec la princesse Stéphanie, une Silvia Saint-Martin assez pugnace qui survit à la perruque la plus ridicule de la soirée (et il y avait concurrence)
Alors là, je suis d'accord avec vous Val. Ces perruques ne sont pas vraiment très glamour.
Merci pour vos compte-rendus.
Et bonne soirée Aliénor, en ce 8 novembre !
Re: Mayerling - 29 octobre au 16 novembre 2024
Elisabeth a écrit:Dorothée Gilbert est retirée des distributions de Mayerling! L. Baulac la remplace dans le rôle de Marie Vetsera et A. Dubosq dans le rôle de Marie Laritsch (qu'elle devait danser avev F. Melac et H. O'Neill).
J'espère que la blessure de Dorothée Gilbert n'est pas trop grave et qu'elle pourra revenir rapidement.
En tous cas, elle a vraiment assuré ce 6 novembre.
Il ne me semble pas que Léonore Baulac ait déjà dansé un ballet en trois actes avec Hugo Marchand.
Iléana a écrit:C'est bien triste pour Dorothée !
Quelqu'un aurait-il le lien pour accéder à Culture Box ce soir pour la retransmission en live ? Je tâtonne toujours de façon insupportable pour me connecter à Culture Box !
Elisabeth a écrit:
Vous n'êtes pas la seule, ileana, je cherche aussi ... et je ne trouve pas.
Je ne pourrai pas regarder en direct, mais je compte bien le voir en différé.
Pour accéder à Culturebox, il faut avoir un compte sur France.tv.
Mais après, où est le lien ?
J'ai l'impression aussi que "culturebox" est aussi une émission en plus d'être une chaîne de télévision.
Iléana a écrit:Distribution incroyable hier soir ! Moi qui n'aime pas Mayerling, j'ai été captivée. Hugo Marchand est exceptionnel et Léonore Baulac tout autant, la scène finale à Mayerling est hallucinante. Tous les autres artistes sont brillants également, à commencer par Hannah O'Neill (Mitzi Caspar), raffinée dans sa danse comme dans son jeu, et Sylvia Saint-Martin interprétant une princesse Stéphanie qui ne manque pas de répondant. Héloîse Bourdon campe une Sissi majestueuse, incapable d'aimer son fils, glaçante. Roxane Stojanov illumine la scène de la taverne. Pablo Legasa danse son rôle de Bratfisch à merveille et Antonio Conforti est un chef officier très investi. Le corps de ballet s'empare parfaitement de tous les petits rôles. Une réussite totale !
Un commentaire tout de même sur les costumes, que je trouve pour certains hideux, notamment ceux de Mary Vetsera. La Palme revient sans conteste à la scène dans la maison Vetsera !
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