Wilfride Piollet

Elisabeth
le 21 janv. 2015
décès de Wilfride Piollet
Le monde de la danse est de nouveau en deuil.
L'information est relayée sur le net.
Une nouvelle bien triste et soudaine.
Le 28 décembre dernier, après la représentation en matinée de La Source, elle dédicaçait encore son dernier ouvrage. Je n'y étais pas allée.
Wilfride Piollet fut l'une des danseuses qui me fit découvrir la danse, dans les années 70. Je lui dois beaucoup.

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Vidéo dans laquelle Wilfride Piollet et Jean Guizerix parlent de leur expérience avec Merce Cunningham et comment cela a changé leur vision de la danse.

Jean Guizerix et Wilfride Piollet, on ne peut penser à l'un sans penser à l'autre, tout comme Vladimir Vassiliev et Ekaterina Maximova.


Valérie Beck
le 21 janv. 2015
Nos condoléances à Jean Guizerix,
Je revois le grand jeté de Wilfriede dans mon tout premier livre de danse, de Odette Joyeux justement
Une image éternelle, en quelque sorte.

Amélie
le 21 janv. 2015
J'avais assisté à une rencontre publique en 2012, pour la reprise d'un jour ou deux, avec entre autres Wilfride Piollet. Quelle femme passionnante et passionnée !

ileana
le 21 janv. 2015
Oui, une femme attachante et passionnée ! De la génération de Noëlla Pontois, elle aurait eu 72 ans en avril prochain.
Voici sa biographie résumée :

Née le 28 avril 1943, Wilfride Piollet entre à l'Ecole de danse de l'Opéra à l'âge de 11 ans. En 1960, à l’âge de 17 ans, elle est engagée dans le corps de ballet. Elle devient coryphée en 1963, sujet en 1964 et première danseuse en 1966.
En 1969, la même année que Georges Piletta, elle est nommée étoile après avoir dansé Etudes de Harald Lander. Elle interprète le répertoire classique, néo-classique et contemporain.
En 1973, à l’occasion de la création de Un jour ou deux de Merce Cunningham à l’Opéra, elle fait connaissance avec une autre manière de danser, mais également de préparer son corps à la danse à la danse autrement ue par la barre traditionnelle, ce qui lui inspirera tout un travail de recherche et de réflexion, exprimé dans ses livres « Rendez-vous sur tes Barres Flexibles » et « Barres Flexibles », publiés en 1999.
Wilfride Piollet fait ses adieux à l’Opéra en 1983, mais continue à y être invitée par Noureev. Elle y apparaît une dernière fois en 1990, lors des adieux à la scène de son époux le danseur étoile Jean Guizerix, au cours d’une soirée « Carte blanche à Jean Guizerix ».
En 1986 elle crée, Jean Guizerix, la Compagnie Piollet-Guizerix, qui se donne pour but de présenter des œuvres de petite forme, avec deux ou trois danseurs. Dans ce cadre, et dans d'autres, elle est chorégraphe et signe de nombreuses oeuvres.
De 1989 à 2008, elle enseigne au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

atanassoffan
le 28 janv. 2015
Wilfride Piollet
D'après un article sur le net, il n'y a rien eu à la télé, son décès est passé presque inaperçu de nos chers médias.... C'est une honte.
Elisabeth
le 28 janv. 2015
Rien ou presque rien à la télé ? Faut-il s'en étonner ? Heureusement, il y a d'autres médias, comme la presse écrite. Et là, plusieurs articles sont parus. A la radio, je ne sais pas si on en a parlé. Je n'ai pas la télé et j'écoute peu la radio en ce moment.
Avez-vous des souvenirs marquants concernant Wilfride Piollet ?

ileana
le 28 janv. 2015
France Musique en a parlé le lendemain du décès de cette artiste à la carrière passionnante.

Elisabeth
le 11 févr. 2023
Je suis allée faire un tour la médiathèque du CND, à Pantin.
Et j'ai regardé une grande partie d'un entretien réalisé en 2003.
J'ai pris quelques notes que je vous livrerai, après les avoir, un peu, mises en forme.
Sur le site du CND, on peut en voir seulement un extrait.
Pour voir et écouter l'entretien en entier il vous faudra aller du côté de Pantin.
Je compte bien y retourner.
Wilfride Piollet est lumineuse et passionnante à écouter.